Jour de marché

Messages : 22 Date d'inscription : 11/07/2008

Le voyage avait été long, très long… Le marchand que le jeune mercenaire avait accompagné depuis l’autre bout du pays jusqu’au célèbre marché de Jaewilia, n’était pas des plus bavards et se prenait presque pour un noble, bon en effet c’était un Bourgeois mais le mercenaire n’était pas un chien d’appartement ni un serviteur et encore moins un esclave, il n’avait pas à se plier au quatre volontés de cet imbécile de marchand de tapis ! Non mais…

Ce fut donc avec soulagement qu’il recueilli les dernières piécettes du paiement : il avait été convenu que la moitié serait versée avant le voyage, et le reste à la fin du voyage. Evidemment l’autre radin ne donna pas de pourboire : et pourtant, le jeune homme lui avait éviter de tomber dans deux embuscades… Les routes n’étaient pas très sures ces derniers temps, beaucoup étaient devenus des voleurs de grands chemins et il n’y avait qu’un seul GRAND chemin : la route qui passait pas Jaewilia…

Une fois libéré de ses obligations, l’homme posa la main sur la garde de son épée longue puis se mit en marche. Pas qu’il eu réellement besoin de se tenir en alerte : un crime était difficile à réaliser durant le marché, malgré la cohue générale et le nombre impressionnant de vendeurs, et de voleurs à la tire… Les gardes de la cité veillaient au grain, d’ailleurs l’un des gardes le regardait d’un air suspicieux depuis son entrée dans la ville. Après tout quoi de plus normal avec sa dégaine… Les mercenaires n’étaient pas vraiment les bienvenus dans ce genre d’endroits. Mais il faisait si beau, ça aurait été dommage de ne pas pouvoir profiter de ce magnifique soleil.

Après avoir déambuler au hasard des chemins entre les stands, Elycas s’arrêta devant un stand de miroirs et jeta un coup d’œil à son reflet. Il n’était pas étonnant que beaucoup tournent la tête à son passage : avec son teint et ses cheveux blancs, ainsi que ses yeux oscillant entre le rose pale et le violet clair, il ressemblait vraiment à un albinos. Ceux-ci n’étaient pas très appréciés…Même avec l’évolution des mentalités (quoi que…) les personnes différentes étaient ou bien vénérées, ou bien éjectée de la société sans avoir mot à dire.

Après avoir épousseté sa tunique de cuir qui avait été recouverte de la poussière des routes, Elycas s’en alla à grandes enjambées : les regards mauvais que le commerçant avait commencé à lui jeter en s’apercevant que l’homme ne lui achèterai rien ne lui avaient pas plu.

Tout en marchant sans réel but précis, Elycas écoutait les vendeurs crier ‘mes belles amulettes, achetez mes belles amulettes !!!’ ou ‘Les plus beaux bijoux de tout Darwel !!!Venez par ici mesdames !’ Partout les cris et les rires retentissaient. Un sourire amusé aux lèvres, Elycas décida qu’il se rendrait au stand où le vendeur criait le plus fort. Il tendit donc l’oreille. Mais alors...

Messages : 26 Date d'inscription : 24/06/2008

Aika trébucha. Elle s'effondra au sol avec le bruit mat de ses longues robes. Ce jour-là, elle avait une belle robe, mais celle-ci portait des motifs discrets, ceux que les filles moins riches qu'elle mettent. Quelques oiseaux étaient brodés, mais dans une modestie contestée. La jeune fille avait l'habitude de robes plus soyeuses, mais cette fois-ci, elle préférait quelque chose de discret. Sa sortie n'était pas autorisée par son père, et quelques gardes de celui-ci traînaient parfois au marché avec les servantes chargées de faire les courses pour les prochains dîner. Elle préférait donc les sorties discrètes pour lesquelles elle n'aurait pas besoin de se justifier en long et en large en rentrant chez elle.

Et c'est seulement en se relevant qu'elle s'apperçut qu'elle était tombée juste à côté d'un drôle de garçon. Il avait des cheveux blancs et un regard étrange.

¤ Mince, il ne faut vraiment pas que je me fasse voir.... ¤

" Excusez-moi, jeune homme. "

Aika s'excusa avec la politesse et la façon de dire dont elle avait l'habitude, un peu trop " bourgeois " pour le jeune homme. Un instant, elle trouva que la façon dont elle avait parlé était un peu trop évocatrice, mais ce qui était fait, était fait. Elle ne pouvait pas inventer d'excuses étranges comme le fait qu'elle était imitatrice itinérante, ce qui aurait fait encore plus louche.
La jeune fille avait un panier avec elle. Celui-ci était déjà remplit quand elle était tombée. Il contenait divers fruits que la jeune fille affectait particulièrement ; des poires, quelques prunes, des pommes, et des framboises. Ces dernières n'étant pas achetées par son père, car lui détestait ça, Aika était obligée de venir en cachette au marché pour pouvoir se délecter de ses fruits préférés. Elle ramassa silencieusement ses fruits et les remit dans son panier, toujours sans se faire remarquer, priant les passants de ne pas marcher sur les framboises éparpillées un peu partout.
En y repensant, elle avait oublié de préciser au jeune homme qu'elle avait un peu bousculé, qu'il ne devait pas l'avoir vu ici.

" Heu... Par contre, si on vous le demande, je ne suis pas passée par ici, d'accord ? "

Admin Messages : 49 Date d'inscription : 21/06/2008

La journée avait commencé tôt pour Abiel. Dès cinq heures du matin, il avait dû faire la queue avec les autres commerçants pour payer la taxe du marché. Il grinça des dents en constatant que les prix avaient augmenté sensiblement depuis l’année dernière. Sa mauvaise humeur ne s’arrangea pas lorsqu’il apprit qu’il fallait désormais payer un supplément pour avoir droit à un emplacement, le prix augmentant avec la qualité dudit emplacement.

- Il doit y avoir une erreur ! L’année dernière, la taxe suffisait ! Pourquoi on doit encore dépenser de l’argent ?!
- C’est comme ça, les choses changent, monsieur. Soit vous payez, soit vous vous en allez.

Abiel sortit les pièces en grommelant. Il se doutait que les gardes responsables de l’organisation du marché prenaient librement une bonne marge sur les taxes. Mais aujourd’hui, il était trop occupé pour pouvoir aller protester. Il resterait à Jaewilia pendant une semaine, le temps de régler ses affaires et de vendre ses babioles.

Son emplacement n’était pas le meilleur de tous, il devait donc attirer les clients d’une autre manière. Fort heureusement, il avait fait récemment l’acquisition d’un produit qu’il allait utiliser pour la première fois. Deux trois herbes cuisinées selon une vieille recette dans un récipient particulier vous donnaient une voix qui portait à cinquante mètres. Assez peu utile en temps normal, mais un jour de marché, la mixture se révélait d’un intérêt autrement plus conséquent.

Il laissa reposer le mélange, puis s’attaqua à l’installation de son étal. Les plus beaux devant, les plus chers derrière, les plus populaires au milieu, et les plus puissants dans des caisses bien à l’abri sous des couvertures dans le chariot.

Durant la journée, le commerçant se contenterait de simples ventes ordinaires auprès des badauds. Mais il avait rendez-vous le soir même avec un mage célèbre pour lui présenter ses dernières amulettes, et un autre rendez-vous était prévu quatre jours après avec un haut fonctionnaire qui avait besoin de remèdes à ses différents problèmes de santé, autrement dit, contre l’impuissance.

Cependant, Abiel avait autre chose à penser qu’à son commerce nocturne. Les premiers clients venaient d’investir la place, et les marchands s’étaient déjà mis à crier pour attirer les flâneurs. Avec un sourire, il avala sa mixture, assez répugnante par ailleurs, et se mit à son tour à hurler divers slogans, plus ridicules les uns que les autres. Drôlement efficace, cette mixture.

Déjà, midi sonnait au loin. La place était désormais bondée, et Abiel s’accorda quelques instants pour observer la foule. Un nombre incroyable de marchands et plus encore d’acheteurs s’était rassemblé, ce jour-là. Venant des quatre coins de la province, des personnes aussi différentes que des riches bourgeois souvent accompagnés de gardes du corps, de fonctionnaires de bureau aisément reconnaissables à leur teint pâle, des gens du commun venus se divertir ou faire de bonnes affaires, tout ce monde se mélangeait pour ne former plus qu’une masse de population à la fois effrayante et fascinante, le tout surveillé et encadré par des dizaines de gardes qui tentaient tant bien que mal de maintenir l’ordre.

Avisant soudainement une jeune fille bien habillé (ses clientes préférées, elles dépensaient beaucoup !) discutant avec ce qui semblait être un mercenaire, probablement son garde du corps, il les appela.

- Mademoiselle ! Vous laisserez bien tenter par une belle broche ! J’en ai une en forme de rose, taillée dans l’onyx avec une améthyste ! Ca attire la chance en amour ! Ou peut-être une barrette assortie à vos yeux, pour mettre en valeur ce joli visage … Et vous Monsieur, peut-être une ceinture en cuir de sanglier noir, une qui renforcera votre agilité ! J'ai de tout, demandez-moi et je fournirai !

[J’avoue, l’intro est assez longue. Si je n’ai pas répondu au bout d’une semaine après vous deux, trouvez une pirouette scénaristique pour vous débarrasser de moi]

Messages : 22 Date d'inscription : 11/07/2008

Elycas se dirigeait d’un pas nonchalant vers un petit stand où le vendeur s’égosillait, prônant les mérites de ses viandes séchées. Evidemment le jeune homme n’en achèterai pas, il était tout de même capable de les faire sécher lui-même après avoir tuer l’animal, un peu de soleil et de sel, c’était tout ce dont il avait besoin, et justement…Du sel… Il commençait à en être à court. Dirigeant sa main vers sa bourse bien remplie, un sourire de contentement lui échappa en entendant le tintement des pièces. L’un des meilleurs moments du travail était sûrement celui de la dépense de l’argent durement récolté.

Donc le semi albinos se dirigeait vers le petit homme un peu rond et aux joues d’un rouge éclatant, quand il entendit quelque chose tomber, en l’occurrence c’était une jeune fille qui s’était étalée de tout son long à son côté. Le contenu de son panier, étalé sur le sol, arracha un sourire amusé au garçon, alors que lui se trimbalait dans les poches tout ce qui pouvait se conserver pendant un voyage, elle baladait une armada de fruits. Alors qu’il allait l’aider, elle prit parole.

-Excusez-moi, jeune homme.

Les paroles firent lever un sourcil blanc à l’air mi-surpris, mi-interrogateur. Air qui se dissipa aussi vite qu’il était apparu : après tout ce n’était pas ses affaires si elle avait un beau parlé : lui n’était qu’un illettré de la campagne qui ne pouvait pas comprendre ce genre de choses. Et puis il aurait dû s’en douter en voyant la robe de belle facture, qui pour lui, n’était absolument pas accessible aux gens du peuple (oui c’est homme qui se paye des tuniques en cuir qui dit ça…). Décidant de ne pas vouloir creuser plus loin, il marmonna une phrase clichée.

« Ce n’est rien…Jeune fille »

Un sourire ironique lui était monté inconsciemment aux lèvres alors qu’il avait insisté sur les deux derniers mots. Evidemment la demoiselle était beaucoup plus jeune que lui, et il était certainement la personne la plus en droit à cet instant d’utiliser ces mots. Il l’aida donc à ramasser ses framboises avant qu’elles ne soient totalement piétinées par la foule, la encore la jouvencelle décida de sortir une phrase bizarre aux yeux du combattant.

-Heu... Par contre, si on vous le demande, je ne suis pas passée par ici, d'accord ?

Il haussa vaguement les épaules, après tout il ne pouvait pas lui faire une vraie promesse, et puis de toute façon, il y avait peu de chance pour qu’on lui demande ça, et il ne s’intéresserait à la question que si la prime était élevée pour la réponse.

Une voix effaça toute celles des autres, les couvrants par sa puissance, elle semblait s’adresser à eux. Se tournant, Elycas apprécia rapidement le marchand du regard : c’était un homme assez grand, musclé au teint halé et au cheveux châtains ondulant au rythme du vent fin. Le mercenaire décida qu’il aimait bien cet homme, surtout que celui-ci semblait vendre quelques objets de bonne facture dont cette fameuse ceinture. Abandonnant la fugueuse (il avait décider qu’elle serait une fugueuse, et tant pis si ce n’était pas le cas) il se dirigea d’un pas félin, évitant soigneusement de cogner d’autres personnes (une sa suffisait dans la journée) il se rendit jusqu’au stand, l’œil brillant de curiosité. Il leva son regard vers le marchand avec un sourire.

« Une ceinture dites-vous ? Sûrement ensorcelée, donc sûrement chère. Et des bottes? Vous auriez-ça?»

Messages : 26 Date d'inscription : 24/06/2008

Aika s'étonna de voir que le jeune homme (qui en regardant bien, lui semblait plus vieux qu'elle), l'aidait à ramasser ses framboises. Avant même qu'Aika n'ait put aller le remercier, elle entendit la voix (vraiment puissante) d'un marchand vantand son étalage.
Elle pensa un instant s'acheter une autre robe, encore moins voyante que la sienne, et peut-être même une perruque, sachant que ses servantes connaissaient ses habits. Malheureusement, la jeune fille n'avait pas pris assez d'argent avec elle. En même temps, elle n'était pas venue pour acheter des choses aussi chères. Même les objets que lui proposait le vendeur étaient au dessus de son budget. C'était vraiment dommage, car la jeune fille trouvait la broche jolie. Peut-être était-ce une imitation, souvent elle se faisait avoir par des marchands promettant de l'or alors que ce n'était que de la peinture jaune. Maintenant, elle se méfiait. Mais là, rien ne l'y obligeait, puisqu'elle n'avait pas assez d'argent. Par contre, elle voulait se renseigner sur le prix d'une petite dague. Elle ne savait pas si le marchand devant elle en avait, mais au moins pourrait-il lui donner quelques renseignements, et même comment ne pas se faire avoir par un autre marchand voulant absolument faire du profil, quitte à vendre n'importe quoi n'importe comment.

" Désolée, je n'ai pas assez d'argent pour m'acheter cette broche, mais sauriez-vous me conseiller pour acheter une petite dague ? "

Admin Messages : 49 Date d'inscription : 21/06/2008

C'était bien sa chance, ses deux clients potentiels s'avéraient beaucoup moins riches qu'il ne l'avait cru. Tant pis, un client reste un client, il faut le traiter avec respect.

« Une ceinture dites-vous ? Sûrement ensorcelée, donc sûrement chère. Et des bottes? Vous auriez-ça?»

A ces mots, Abiel eut un petit rire.

- C'est la spécialité de la maison, Monsieur, les objets ensorcelés ! Mais pour répondre à votre question, j'ai des bottes en peau ... A part tenir chaud et protéger les pieds, elles permettent d'éviter une transpiration trop importante. Rien de bien phénoménal, mais c'est toujours utile. Et leur prix est à peine plus élevé que les autres bottes, à vous de voir !

Encore une fois, rien de magique dans cet article, elles étaient simplement faites selon un procédé particulier qu'un cordonnier du fin fond de Darwel appliquait à toutes ses chaussures. Abiel se contentait de lui acheter, puis de revendre avec un petit bénéfice bien sûr. Pas très honnête, mais tout le monde était content : le cordonnier y gagnait du travail, Abiel de l'argent, et les clients de la satisfaction.

" Désolée, je n'ai pas assez d'argent pour m'acheter cette broche, mais sauriez-vous me conseiller pour acheter une petite dague ? "

Les mots de la jeune fille rendit tout son sérieux au commerçant. Il était plutôt inhabituel qu'une femme veuille lui acheter une arme, et il n'avait jamais eu de demande pareille de la part d'une fille de la ville. A vrai dire, les seules dagues qu'il possédait faisaient partie de sa "réserve" et pour cause : elles étaient enchantées pour ne pas être tachées par le sang, autrement dit des dagues pour des assassinats propres.
Sa méfiance naturelle prit le pas un instant, et il s'interrogea sur la jeune fille. Puis il revint bien vite à la réalité, il n'y avait rien de dangereux chez cette jeune femme. Il lui répondit donc d'un ton très sérieux :

- Les rues de Jaewilia sont-elles donc devenues si périlleuses qu'une jeune fille ne puisse plus s'y promener sans une arme ? Quoi qu'il en soit, je crains de n'avoir rien pour vous satisfaire. Vous devriez aller voir chez le marchand d'armes un peu plus loin, s'il accepte de vendre quelque chose à une femme. Mais je doute que vous puissiez vous payer une dague si vous n'avez pas assez d'argent pour une broche. Puis-je faire autre chose pour vous ?

Messages : 6 Date d'inscription : 13/07/2008

Je me baladais à travers les divers emplacements des marchants. J'adorais sentir les effluves venant des marchands d'épices mais bon je n'étais pas la pour flaner. je devais acheter des matiéres premiére comme du cuir et du bois. Je cherchais du bois de différentes esences pour les décoration de mes couteaux mais aussi de boites à mécanisme telle que des boites musicales.

" _ bois de citronnier et de cédre. Bon marché approchez approchez "
"_ Bonjour "
" _ bonjour mon ami qu'est ce qui t'interresse"
"_ j'aimperais le bois que tu vends"
"_ okay pas de probléme"
Je regarda l'echantillon pas de bonne qualité pour le citronnier mais le cédre lui en valait le coup
"J'aurais besoin d'une dizaine de planches de cédre 2.4 cm d'épaisseur et pas d'arnaque
"200 piéce or
"je t'en donne 100!"
"185"
"125!"
"179"
"130!"
"160"
"150!"
"155 pas moins"
"bon d'accord ça marche tu me les livres demain à la boutique archisson& dreamess"
Il me restait encore quelques emplettes a faire. Aumoins j'avais fais une une affaire
10% en dessous du cours; sur.

~~Assassin des Raven~~ Messages : 58 Date d'inscription : 21/06/2008

C'était une première que Lore se rende à un jour de marché sans même sa boutique 'sur elle' et tout son matériel. En effet, d'habitude, elle se contentait d'imiter tous ces marchands venus de partout et nulle part qui vendait grâce à la loi de celui qui crie le plus fort leurs affaires. Bref, toujours était-il qu'elle se trouvait ici en répérages afin de voir qui serait le mieux et le plus profitable, pour les Raven, à assassiner, dans le cadre de la mission qu'il lui avait été chargé d'accomplir avec Kilua.

Sans faire attention au chahut ambiant qui salissait l'air de la capitale, elle décida plutôt de se concentrer sur ce qu'il se passait tout autour d'elle. D'après les conclusions qu'elle tirait, elle pensait avoir repéré un mercenaire, or, son programme lui disait de ne jamais tuer les mercenaires à moins qu'ils n'essaient eux-mêmes de vous tuer : en effet, on peut les acheter. Elle distingua ensuite une cible potentielle vêtue d'une robe que ne porte pas les pauvres gens. Hum. Bonne cible potentielle, sa mort frapperait plus que celle du marchand à qui elle était en train de parler là-bas, qui ne connaissait sûrement personne ici. Et cela ferait un double test pour Kilua en regardant s'il osait tuer les femmes et les personnes d'apparence plus faible que lui.

Soudain, tout son attention fut attirée par une voix masculine qui avait l'air de vendre couteaux et autres choses... Il se laissait avoir comme un bleu par son client qui tenait de marchander. C'aurait été elle, le client serait déjà dans une fosse à purin, très loin des regards de tout le monde...Elle se dirigea vers la jeune fille qu'elle voulait prendre comme cible, afin de se renseigner sur ses manières, ses tics, et n'avoir point de surprises le moment venu.

-Bonjour, dit-elle de sa voix presque endormie et robotique à Abiel, je voudrais... qu'avez-vous ?

Ensuite elle se tourna vers l'autre fille : il fallait absolument qu'elle lui parle afin qu'elle ne s'en aille pas.

- J'ai entendu que vous seriez interressée par des objets de défense, ça vous dirait de passer à ma boutique ?

Messages : 26 Date d'inscription : 24/06/2008

- Les rues de Jaewilia sont-elles donc
devenues si périlleuses qu'une jeune fille ne puisse plus s'y promener
sans une arme ? Quoi qu'il en soit, je crains de n'avoir rien pour vous
satisfaire. Vous devriez aller voir chez le marchand d'armes un peu
plus loin, s'il accepte de vendre quelque chose à une femme. Mais je
doute que vous puissiez vous payer une dague si vous n'avez pas assez
d'argent pour une broche. Puis-je faire autre chose pour vous ?

" Heu... Non, je ne vois pas... Je n'ai besoin de rien d'autre... "

Alors comme ça, elle n'avait pas assez d'argent. Mince. Enfin, ce n'était que partie remise, et de toute façon, Aika n'avait pas prévu d'acheter une arme. Aller voir le marchand d'arme ? Elle l'avait déjà vu, en passant devant son stand. Il paraissait grossier et vulgaire.

¤ Non, si je retourne pour chercher une arme, je reviendrais voir si ce monsieur-là, ou un autre homme dans son genre, mais certainement pas le marchand d'arme " officiel " de la ville... ¤

Bon, que faire maintenant ? Aika réfléchit quelques instants. Elle allait sûrement rentrer de manger ce qui lui restait de fruits en lisant un livre, conseillé par son professeur de français...

- J'ai entendu que vous seriez intéressée par des objets de défense, ça vous dirait de passer à ma boutique ?

Aika fut surprise de la subite intervention d'une jeune fille. Elle prit le soin de " l'examiner " un peu avant de lui répondre. D'apparence, elle ressemblait à n'importe quelle fille, a par peut-être ses cheveux bleus, mais c'était sûrement une coloration, non ? Mais ce qui ne rassurait pas Aika, c'était sa façon d'être. Lorsqu'elle l'avait abordé, c'était d'une façon si peu expressive, qu'Aika n'avait pas eu bonne impression de cette fille qui sortait de nul part. Que faisait-elle donc là ? Ah oui, elle était venue pour tenter de vendre une arme de défense à Aika.

" Heu... Désolée, je n'ai pas assez d'argent sur moi pour vous acheter une dague... Et je ne pense pas que vous aillez d'arme qui soit dans mes moyens actuels... C'est à dire, l'argent pour acheter cinq cents grammes de myrtille... "

Messages : 22 Date d'inscription : 11/07/2008

Elycas avait écouté avec intérêt les commentaires du marchand… Une histoire de bottes qui évitent la transpiration. A vrai dire il s’en fichait un peu : tant qu’elles étaient à sa taille… Il avait effectué sa dernière mission juste pour pouvoir renflouer sa bourse et se payer des bottes, des bottes qu’il n’aurait pas à rembourrer avec du tissu et de vieux papiers abandonnés (chose rare). Non seulement ce n’était pas agréable, mais, de plus, ce n’était pas pratique vis-à-vis de l’équilibre lors des combats rapprochés. Pendant que le jeune homme examinait la proposition, la demoiselle qui s’était étalée avec majesté à ses pieds quelques minutes auparavant, vint à son tour au stand, pour une proposition étrange.

" Désolée, je n'ai pas assez d'argent pour m'acheter cette broche, mais sauriez-vous me conseiller pour acheter une petite dague ? "

Ce qui choqua en premier mister-blanco, fut qu’il était totalement ridicule de croire qu’une dague pu être mois cher qu’une broche… Quoi que certaines broches atteignirent un prix fort élevé. Ce ne fut que lorsqu’il baissa les yeux vers l’acheteuse qu’il se rendit compte qu’en plus, c’était une femme ! Une femme qui demandait une dague ? De plus une demoiselle de bonne famille ! Habituellement ils s’allouaient les services de la garde sans problème, alors pourquoi aurait elle eu besoin d’une dague ? A coup sur elle ne saurait même pas l’utiliser… Il se souvint alors qu’elle lui avait demander de ne pas répéter qu’il l’avait vu, il avait alors décrété qu’elle était fugueuse… Si elle avait eu l’air plus riche, il lui aurait probablement proposé ses services… Mais du travail gratuit c’était hors de question ! Le vendeur lui répondit aimablement, mais d’une façon telle qu’Elycas fut certain que l’homme avait été traversé des mêmes idées.

Comme elle s’était rapidement désintéressée, abandonnant l’idée d’acheter une dague, Elycas repris parole, un immense sourire aux lèvres qui avaient fait apparaître les fossettes de ses joues. Il se retint de tapoter sa bourse, ce qui aurait sûrement donné l’idée à ce marchand de gonfler ses prix, et la laissa donc dissimulée sous sa tunique. Après tout, tous les marchands étaient des escrocs, encore pires que les voleurs car ce qu’ils faisaient était légal !

« Donnez moi ce que vous avez de mieux, peu importe le prix, nous verrons si l’article les vaut. Je demande juste quelque chose de qualité qui tienne plus d’un an sur les chemins. »

En attendant que le vendeur assimile la demande, l’ancien militaire jeta un coup d’œil à la nouvelle arrivante aux cheveux d’un bleu flash. Quelque chose s’alluma dans son esprit de mercenaire alors qu’elle se renseignait sur les produits. Inconsciemment, le jeune homme avait une sorte de 6eme sens, c’est ce qui l’avait aidé à grimper les échelons si facilement dans l’armée. Il sentait lorsqu’il y avait danger, et ce sens là c’était mis à clignoter dans un coin de son cerveau. Tachant de garder le sourire, il fronça légèrement les sourcils alors qu’elle abordait la jeune bourgeoise.

-J'ai entendu que vous seriez intéressée par des objets de défense, ça vous dirait de passer à ma boutique ?

" Heu... Désolée, je n'ai pas assez d'argent sur moi pour vous acheter une dague... Et je ne pense pas que vous aillez d'arme qui soit dans mes moyens actuels... C'est à dire, l'argent pour acheter cinq cents grammes de myrtille... "

Ne sachant pas trop pourquoi, le mercenaire décida de participer à la conversation naissante.

« Cette demoiselle a du comprendre vos problèmes financiers pour venir vous voir alors que ce brave vous assurait que vous n’auriez jamais assez d’argent. Je suis donc assez curieux de connaître la qualité des ‘objets de défenses’ que vous prétendriez vendre à si bas prix… »

Les muscles bandés, la main sur la garde de son épée, il observait soigneusement les réactions de la nouvelle venue, près à bondir au premier geste suspect. Il inspecta rapidement la foule mais ne repéra personne d’autre… Qui était elle ?

Admin Messages : 49 Date d'inscription : 21/06/2008

« Donnez moi ce que vous avez de mieux, peu importe le prix, nous verrons si l’article les vaut. Je demande juste quelque chose de qualité qui tienne plus d’un an sur les chemins. »

- Pas de problème, je vais voir ce que j’ai en stock. Attendez une petite seconde…

Abiel s’était penché pour attraper la marchandise à ses pieds, tout en observant son étal du coin de l’œil. Les voleurs étaient rusés et savaient profiter de la moindre occasion pour se faire un joli butin. C’est pour cette raison qu’il ne vit pas tout de suite l’arrivée de Lore.

- Voilà, je les ai trouvées. Juste le temps d’attraper le sachet qui va avec, et je vous les donne. Videz-le dans les bottes pour avoir l'effet voulu. Ca ne dure pas indéfiniment, mais ça tient quand même un bout de temps. Si vous en voulez d'autres, venez me voir, je peux vous en fournir facilement ET gratuitement. Profitez-en, c'est rare que je fasse ça.

Ce petit temps de répit lui permit de rapidement évaluer le prix auquel il allait vendre ces bottes. Comme tout marchand, il fixait les prix beaucoup plus en fonction de l’acheteur que de la qualité du produit. Mais son client du jour n’avait pas l’air de rouler sur l’or, il ressemblait plutôt un travailleur qui venait de recevoir sa paye et qui avait décidé de faire des achats utiles au lieu de dépenser tout son argent à la taverne. En examinant rapidement les bottes, il lança :

- Vingt pièces d’argent, le sachet anti-transpiration est gratuit avec. C’est une taille standard, donc ça devrait vous aller, à moins que vous n’ayez de grands pieds. Si vous nagez dedans, rajoutez du tissu ou de l’herbe séchée. Faites attention, beaucoup ont tendance à confondre herbe séchée et ortie.

Quand il releva la tête, il faillit faire tomber les bottes.

*C’est pas vrai, Raven déjà ?! Qu’est-ce qui se passe ?!*

-J'ai entendu que vous seriez intéressée par des objets de défense, ça vous dirait de passer à ma boutique ?

" Heu... Désolée, je n'ai pas assez d'argent sur moi pour vous acheter une dague... Et je ne pense pas que vous aillez d'arme qui soit dans mes moyens actuels... C'est à dire, l'argent pour acheter cinq cents grammes de myrtille... "

Il comprit très vite les intentions de la marchande. Il serra les dents, ne sachant que dire, ni même s’il devait intervenir. Ce fut le mercenaire qui vint à son secours :

« Cette demoiselle a du comprendre vos problèmes financiers pour venir vous voir alors que ce brave vous assurait que vous n’auriez jamais assez d’argent. Je suis donc assez curieux de connaître la qualité des ‘objets de défenses’ que vous prétendriez vendre à si bas prix… »

Abiel renchérit :

- Et moi, je suis curieux de savoir quelle crédibilité a une commerçante qui démarche dans la rue un jour de marché, les clients des autres marchands en prime. Et je suis aussi curieux de savoir quel genre d’objets de défense une marchande d’insecte peut vendre sans autorisation du Maître de Cité. Mademoiselle Lei, retournez à vos créatures dégoûtantes, et ne dérangez plus les honnêtes gens et les commerçants intègres.

[Mes excuses pour le retard, ces derniers jours ont été chargés]

Messages : 6 Date d'inscription : 13/07/2008

Je me baladais dans le marché lorsque j'entendis une vois s'élever proferant quelque remarque à une vendeuse à la sauvette.

- Et moi, je suis curieux de savoir quelle crédibilité a une commerçante qui démarche dans la rue un jour de marché, les clients des autres marchands en prime. Et je suis aussi curieux de savoir quel genre d’objets de défense une marchande d’insecte peut vendre sans autorisation du Maître de Cité. Mademoiselle Lei, retournez à vos créatures dégoûtantes, et ne dérangez plus les honnêtes gens et les commerçants intègres.

*Lei lei mince ça me dit quelque chose mais quoi??? etn tout cas ça pue le raven à plein nez. Mais ça ne dois pas etre la cible de ma chasse personnelle qui n'est autre que l'assassin de mon pére.*

Je mis la main droite dans ma veste, mes doigts serrant la crosse de mon pistolet. J'étais paré à tout éventualité. Je m'approcha de la scéne et m'adressa au quatre autres personnes. En espérant faire mouche car selon les brides du dialogue que jj'avais entendu il était question d'objet de défense:

"Bonjour je suis Dimitry Dreamlesss et je vends des couteaux et armes de défense à trés bas prix et je fais des offres de crédit en ce moment. J'ai une boutique à deux pas d'ici. Je fais aussi dans le gros, à prix avantageux pour les revendeurs officiels et j'ai des armes blanches multi-fonctions."

*reste plus qu à esperer que je ne fasse pas déscendre par les un ou les autres*

~~Assassin des Raven~~ Messages : 58 Date d'inscription : 21/06/2008

Et béh bon sang, c'était génial ! A peine elle s'inscrutait dans la conversation et essayait de vendre sa marchandise pas très nette, parfois qu'elle se faisait refouler et qu'on doutait d'elle ! Pour commencer, la fille avait dit qu'elle n'avait pas assez d'argent, chose parfaitement compréhensible, mais il n'y avait pas que cela ! Ce vendreur, minable, l'accusait de vendre des créatures dégoûtantes et de lui prendre ses clients. Si Lore n'était pas un automate, elle aurait sans doute réagi au quart de tour et cet homme serait déjà mort. Son esprit réagit soudainement à la phrase du marchand d'armes et de toutes sortes de choses. Il l'avait appelée par son nom. Aussitôt, une petite alarme et un bip sonore envahit son esprit. Cet homme devait disparaître ! Il n'avait pas sa place ici, il en savait beaucoup trop. Elle commença à le regarder fixement, très fixement, de son regard bleu froid, comme si elle tentait de le transpercer avec ses yeux. L'homme était certes un marchand ambulant, mais étant donné qu'elle ne vendait presque jamais sur la place publique, il ne pouvait pas connaître son nom... Il devait donc forcément avoir des intermédiaires dans les coins sombres...

Mais retournons à nos moutons, avant d'assassiner Abiel et confier la petite Aika aux bons soins de notre ami Kirua, Lore s'interressa à l'homme qui semblait être le garde du corps de la fille. Lui avait été plutôt aimable et n'avait tenté de la descendre et la dévaloriser. Il avait été franc, et ne connaissait visiblement son commerce, pas comme Abiel qui devait être beaucoup trop curieux par nature. Il entra automatiquement dans le camp 'neutre' en l'esprit du jeune robot.

- Comme l'a dit ce marchand, je vends des insectes. Les prix sont bas.

Vous vous dites peut-être que Lore Lei ne sait pas parler, et vous êtes en partie dans la vérité. En raison de sa constitution de robot, la jeune fille ne peut pas relier deux phrases ensemble et le plus souvent, elles sont succintes. C'était vrai, on ne pouvait pas dire que la fille possédait l'autorisation du maître de la cité, surtout que son magasin se situait dans les bas fonds de Jaewilia, là où ne descendaient jamais les gardes. C'était pratique et elle s'était comme cela attirée une renommée parmi les nobles qui n'osait pas se procurer des moyens de défense officiels.

Sa réflexion fut soudain interrompue par la voix d'un homme, la trentaine ou dans ces eaux-là en apparence. C'était celui qu'elle avait entendu, tout à l'heure. Elle se souvenait qu'elle l'avait entendu vanter ses objets puis ranger son étalage.. Alors pourquoi essayait-il de vendre auprès d'eux ? Qui était ce drôle de zigoto ? Un espion d'une association inconnue à cette heure qui venait surveiller leur discussion, ou alors, était-il simplement neuneu et voulait-il vendre ses armes ?

- Des insectes sont plus utiles que les armes. Plus discrèts. Vous n'avez pas bien l'air malin, Dreamlesss.

Messages : 26 Date d'inscription : 24/06/2008

«Cette demoiselle a du comprendre vos problèmes financiers pour venir
vous voir alors que ce brave vous assurait que vous n’auriez jamais
assez d’argent. Je suis donc assez curieux de connaître la qualité des
‘objets de défenses’ que vous prétendriez vendre à si bas prix… »

Questionnement. Qu'est-ce qu'il voulait faire en disant ça ? Bah, sûrement se renseigner. Rien de plus.
Aika doutait un peu. Les insectes, c'est vraiment dégoutant, même si la jeune fille aux cheveux blonds à raison, c'est discret. Mais franchement, la petite bourgeoise déguisée n'aimait vraiment pas ce type d'être vivants. Ça lui faisait froid dans le dos, sans pouvoir l'expliquer.

" Mais madame, si je vous en achète, c'est pour les avoirs sur moi, vous voyez ? Donc, je les cachent dans les plis de ma robe, non ? Imaginez qu'en marchand, j'en écrase avec les jupes lourdes de ma robe, ça n'aura servit à rien que je vous les achètent, puisqu'ils ne pourront même pas survivre à un voyage entre chez moi et le marché ! ( Corrigez-moi si je me trompe ! ) "

Aika le savait. Une dague, c'est plus résistant que des insectes. Et puis, ces bébêtes-là, il faut pouvoir s'en occuper. Son père serait sûrement d'accord, mais la jeune fille n'avait aucune envie d'accueillir des insectes dans sa chambre. Surtout s'il leur faut une certaine condition de vie. Aika ne savait pas grand chose des insectes, mais elle connaissait au moins le fait qu'il leur fallait de la nourriture improbable à trouver dans des magasins " normaux " en ville, un milieu de vie étrange, et surtout, comment fait-on pour les contrôler ? Certains utilisent les odeurs pour communiquer entre eux ! Doit-on leur parfumer la tête pour qu'ils daignent vous obéir ?
Et puis son père allait lui demander où elle avait trouver ça. Ce n'est pas lors de ses promenades " officielles " car son paternel sait où elle va. Si jamais la jeune fille ment, les domestiques sont toujours là pour rappeler la vérité. C'est énervant, mais c'est comme ça. Aika n'aurait aucune excuse, il lui faudrait expliquer ses sorties " officieuses " et elle n'en n'avait aucune envie.
Non, franchement, Aika trouvait trop d'inconvénients à cette " arme " là.

Et maintenant, voilà qu'un autre monsieur arrive ! Décidément ! Mais maintenant, Aika n'avait plus envie de traîner. La journée avançait, et si son absence se prolongeait, son père allait se douter de quelque chose. Mais en même temps, une vive curiosité attirait la jeune fille. Elle n'aurait su dire quoi, mais elle voulait savoir. Ce n'était peut-être pas une bonne idée, peut-être y avait-il des gens dangereux dans le lot, cachés parmi les " gentils " marchands du marché. Mais chez Aika, la curiosité l'emportait avant la raison. Alors, la jeune fille resta. Elle n'avait plus grand chose à dire, elle voyait bien qu'il y avait d'autres gens autour d'elle qui s'y connaissait beaucoup mieux qu'elle. Mais comme elle n'était pas non plus une fille ordinaire, elle préféra écouter et tout bien retenir, ça pourrait peut-être lui être utile plus tard.